Tchad: dernier jour de campagne pour les 13 candidats à la présidentielle
Tchad: dernier jour de campagne pour les 13 candidats à la présidentielle
RFI, 08 Apr 2016
URL: http://www.rfi.fr/afrique/20160408-tchad-dernier-jour-campagne-13-candidats-presidentielle
Ils ne sont plus que 13 candidats dans la course pour la présidentielle au Tchad. Mahamat Brahim Yesko du Mouvement démocratique africain (MDA) s'est désisté. Le viol de sa fille Zouhoura, par cinq hommes qui ont filmé et posté leur crime sur les réseaux sociaux, avait provoqué une très vive émotion dans le pays. Désormais, il appelle maintenant à soutenir le président sortant Idriss Déby alors que ce vendredi signe la fin de la campagne électorale.
Ce vendredi matin, plusieurs dizaines de cars, remplis de militants, ont déjà rejoint la capitale Ndjamena. Mais la capitale est restée assez calme ces derniers jours. Jusqu’à hier soir, on ne sentait pas vraiment d’ambiance de campagne. En ville, la plupart des affiches électorales représentent le président sortant, Idriss Déby. Et les affiches des 12 autres candidats sont très peu visibles. Et de manière générale, les gens vaquent à leurs occupations.
En fait, ces deux dernières semaines, les candidats ont sillonné l’intérieur du pays. La plupart des candidats ont battu campagne sous le thème du changement, de l’alternance. Il y a parmi eux d’anciens ministres qui se sont désolidarisés du président sortant et des figures politiques qui prônent une réforme des institutions. Ces candidats affichent une certaine solidarité et affirment vouloir mobiliser chacun dans leur zone d’influence.
De son côté, le candidat Idriss Déby s’est notamment rendu à Abéché dans l’est du pays, à Mongo dans le centre ou encore à Bol dans la région du lac Tchad pour convaincre les électeurs de voter « la continuité, la poursuite de ces chantiers ».
La crise économique au cœur des attentes des électeurs
Les électeurs interrogés cette semaine parlent de leur difficulté à surmonter la crise économique qui touche le pays. Au marché, le prix des denrées est élevé et dans le secteur privé, plusieurs entreprises ont dû licencier du personnel. L’Etat a perdu une bonne partie de ses ressources en raison de la chute du prix du baril de pétrole. Il cumule ainsi des dettes auprès de plusieurs structures.
Donc il y a à la fois beaucoup de choses à faire : relancer l’économie, les infrastructures ou encore l’éducation. Mais on sent une profonde lassitude de la part des électeurs qui ne semblent pas voir dans tous ces candidats à cette élection une éventuelle réponse à leurs problèmes.
Ce vendredi matin, plusieurs dizaines de cars, remplis de militants, ont déjà rejoint la capitale Ndjamena. Mais la capitale est restée assez calme ces derniers jours. Jusqu’à hier soir, on ne sentait pas vraiment d’ambiance de campagne. En ville, la plupart des affiches électorales représentent le président sortant, Idriss Déby. Et les affiches des 12 autres candidats sont très peu visibles. Et de manière générale, les gens vaquent à leurs occupations.
En fait, ces deux dernières semaines, les candidats ont sillonné l’intérieur du pays. La plupart des candidats ont battu campagne sous le thème du changement, de l’alternance. Il y a parmi eux d’anciens ministres qui se sont désolidarisés du président sortant et des figures politiques qui prônent une réforme des institutions. Ces candidats affichent une certaine solidarité et affirment vouloir mobiliser chacun dans leur zone d’influence.
De son côté, le candidat Idriss Déby s’est notamment rendu à Abéché dans l’est du pays, à Mongo dans le centre ou encore à Bol dans la région du lac Tchad pour convaincre les électeurs de voter « la continuité, la poursuite de ces chantiers ».
La crise économique au cœur des attentes des électeurs
Les électeurs interrogés cette semaine parlent de leur difficulté à surmonter la crise économique qui touche le pays. Au marché, le prix des denrées est élevé et dans le secteur privé, plusieurs entreprises ont dû licencier du personnel. L’Etat a perdu une bonne partie de ses ressources en raison de la chute du prix du baril de pétrole. Il cumule ainsi des dettes auprès de plusieurs structures.
Donc il y a à la fois beaucoup de choses à faire : relancer l’économie, les infrastructures ou encore l’éducation. Mais on sent une profonde lassitude de la part des électeurs qui ne semblent pas voir dans tous ces candidats à cette élection une éventuelle réponse à leurs problèmes.