Apatridie : le HCR invite le Burkina Faso à signer la Convention sur la réduction des cas d’apatridie

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Apatridie : le HCR invite le Burkina Faso à signer la Convention sur la réduction des cas d’apatridie

Faso24, 28 Aug 2016

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Apatridie : le HCR invite le Burkina Faso à signer la Convention sur la réduction des cas d’apatridie
28 août 2016
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Le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) invite le Burkina Faso à signer la Convention sur la réduction des cas d’apatridie.

Selon les estimations du HCR, l’apatridie toutche environ 750.000 personnes en Afrique de l’Ouest, dont le Burkina Faso fait partie.

En 2012, le gouvernement burkinabè a ratifié la Convention sur le statut de l’apatridie, adoptée en 1954.

La représente résidente du HCR au Burkina Faso, Gogo Hukportier, qui a été reçue vendredi par le Premier ministre burkinabè Paul Kaba Thiéba, a souligné le nécessité pour le Burkina Faso de signer la Convention sur la réduction des cas d’apatridie, adoptée en 1961.

L’apatride fait référence au cas d’un individu qu’aucun État ne considère comme son ressortissant.

« C’est donc quelqu’un qui n’a pas de document, qui n’a pas d’existence légale. Cela est un problème sérieux qui peut engendrer des conséquences très importantes d’abord pour cette personne », a expliqué Mme Hukportier.

« Si une personne n’a pas de documents, elle ne peut passer le simple permis de conduire, ni passer de concours, encore moins, travailler dans le système formel », a-t-elle précisé.

La Convention de 1954 vise à assurer que les apatrides puissent exercer un minimum de droits fondamentaux. Elle garantit également aux apatrides le droit à l’identité, à des documents de voyage et à l’assistance administrative.

La Convention de 1961 crée un cadre international visant à garantir le droit de chaque personne à une nationalité. Elle exige que les États prévoient des garanties dans leurs lois sur la nationalité afin de prévenir l’apatridie à la naissance et plus tard dans la vie.

Selon la disposition la plus importante de cette Convention, les enfants doivent acquérir la nationalité du pays dans lequel ils sont nés s’ils n’acquièrent aucune autre nationalité.

En novembre 2014, le HCR a lancé une campagne pour mettre fin à l’apatridie en dix ans.

Bayiri.com