La Guinée et le HCR célèbrent ensemble le deuxième anniversaire de la lutte contre l’apatridie
La Guinée et le HCR célèbrent ensemble le deuxième anniversaire de la lutte contre l’apatridie
Affiches Guineennes, 07 Nov 2016
URL: http://www.affichesguineennes.com/la-guinee-et-le-hcr-celebrent-ensemble-le-deuxieme-anniversaire-de-la-lutte-contre-lapatridie/
La Guinée et le HCR célèbrent ensemble le deuxième anniversaire de la lutte contre l’apatridie
7 novembre 2016 | Actualités | Posté par heinan conde
Le Haut Commissariat des Nations-Unies pour les refugiés (UNHCR) et le gouvernement Guinéen ont procédé ce vendredi 4 novembre 2016, à la célébration de la deuxième anniversaire de la campagne mondiale contre l’apatridie. Cette cérémonie a connu la présence du ministre de la justice et ses cadres, le représentant du haut commissariat des nations unies pour les refugiés, des magistrats et d’autres personnalités.
Devant cette auguste assemblée, le juge Magadouba Sow, point focal du gouvernement pour l’éradication de l’apatridie a, déclaré que la célébration de cette journée permettra de donner d’amples informations l’apatridie et ses conséquences. « Nous nous retrouvons pour célébrer le deuxième anniversaire de la campagne de l’éradication de l’apatridie à l’échelle mondial. Cette campagne lancée le 04 novembre 2014 est dénommée en engluais « IBelong » et en français « J’appartiens »,a-t-il précisé.
Avant de dire : « A travers cette campagne, le HCR, tout le système des nations unies et tous les Etats membres de la communauté internationale se sont donnés le pari de mettre fin à l’apatridie à l’horizon 2024 ».
Le mandat de lutter contre l’apatridie a été confié au HCR en 1974. Quarante ans après, 2014 la campagne a été lancée
Pour Tchakoly Ali Tchanile, le représentant du haut commissariat des Nations Unies pour les refugiés, a d’abord remercié le gouvernement guinéen pour le travail abattu depuis Le 21 mars 1962 date à laquelle la Guinée a adhéré à la première convention de lutte contre l’apatridie. « 17 juillet 2014, la Guinée a accepté la deuxième convention contre l’apatridie et elle est rentré en vigueur le 15 octobre 2014 et cela signifie que le travail accompli par la Guinée est remarquable ».
De poursuivre, il a dit : « Comme vous le savez sans doute, le HCR a reçu le mandat de l’Assemblée Générale des Nations-Unies à travers ses résolutions 3274 du 10 décembre 1974 et 3136 du 30 novembre 1976 pour la recherche de solution à la question de l’apatridie, sa prévention et sa réduction », selon lui, tous les Etats doivent prendre à bras le corps la question de l’apatridie.
Au nom du gouvernement guinéen, le ministre de la justice, Me Cheick Sako a salué la célébration de cette campagne. Selon le garde des sceaux, le phénomène d’apatridie est un fait qui touche tous les pays du monde et son combat doit être un combat commun.
Parlant du cas spécifique de la Guinée dans ce combat, il a dit : « la république de Guinée a entrepris de vaste reforme notamment de loi portant code civil et pénal déjà adoptés et promulgués. Le code civil est encore sur la table de l’Assemblée nationale. Je profite pour rappeler au représentant du HCR que dans ce nouveau code pénal et le code civil à venir qu’il y a des dispositions concernant des personnes qui n’ont pas de nationalité et qui ne peuvent pas se référé à un Etat », tout disant c’est le lieu de porter une attention particulière à l’élaboration d’un plan d’action national pour l’éradication de l’apatridie en Guinée.
Daouda Yansané
7 novembre 2016 | Actualités | Posté par heinan conde
Le Haut Commissariat des Nations-Unies pour les refugiés (UNHCR) et le gouvernement Guinéen ont procédé ce vendredi 4 novembre 2016, à la célébration de la deuxième anniversaire de la campagne mondiale contre l’apatridie. Cette cérémonie a connu la présence du ministre de la justice et ses cadres, le représentant du haut commissariat des nations unies pour les refugiés, des magistrats et d’autres personnalités.
Devant cette auguste assemblée, le juge Magadouba Sow, point focal du gouvernement pour l’éradication de l’apatridie a, déclaré que la célébration de cette journée permettra de donner d’amples informations l’apatridie et ses conséquences. « Nous nous retrouvons pour célébrer le deuxième anniversaire de la campagne de l’éradication de l’apatridie à l’échelle mondial. Cette campagne lancée le 04 novembre 2014 est dénommée en engluais « IBelong » et en français « J’appartiens »,a-t-il précisé.
Avant de dire : « A travers cette campagne, le HCR, tout le système des nations unies et tous les Etats membres de la communauté internationale se sont donnés le pari de mettre fin à l’apatridie à l’horizon 2024 ».
Le mandat de lutter contre l’apatridie a été confié au HCR en 1974. Quarante ans après, 2014 la campagne a été lancée
Pour Tchakoly Ali Tchanile, le représentant du haut commissariat des Nations Unies pour les refugiés, a d’abord remercié le gouvernement guinéen pour le travail abattu depuis Le 21 mars 1962 date à laquelle la Guinée a adhéré à la première convention de lutte contre l’apatridie. « 17 juillet 2014, la Guinée a accepté la deuxième convention contre l’apatridie et elle est rentré en vigueur le 15 octobre 2014 et cela signifie que le travail accompli par la Guinée est remarquable ».
De poursuivre, il a dit : « Comme vous le savez sans doute, le HCR a reçu le mandat de l’Assemblée Générale des Nations-Unies à travers ses résolutions 3274 du 10 décembre 1974 et 3136 du 30 novembre 1976 pour la recherche de solution à la question de l’apatridie, sa prévention et sa réduction », selon lui, tous les Etats doivent prendre à bras le corps la question de l’apatridie.
Au nom du gouvernement guinéen, le ministre de la justice, Me Cheick Sako a salué la célébration de cette campagne. Selon le garde des sceaux, le phénomène d’apatridie est un fait qui touche tous les pays du monde et son combat doit être un combat commun.
Parlant du cas spécifique de la Guinée dans ce combat, il a dit : « la république de Guinée a entrepris de vaste reforme notamment de loi portant code civil et pénal déjà adoptés et promulgués. Le code civil est encore sur la table de l’Assemblée nationale. Je profite pour rappeler au représentant du HCR que dans ce nouveau code pénal et le code civil à venir qu’il y a des dispositions concernant des personnes qui n’ont pas de nationalité et qui ne peuvent pas se référé à un Etat », tout disant c’est le lieu de porter une attention particulière à l’élaboration d’un plan d’action national pour l’éradication de l’apatridie en Guinée.
Daouda Yansané